« Vous l’attendiez. Après quatre semaines de dur labeur, la rédaction du Nouveau Consommateur a le plaisir de vous faire partager son premier magazine. »

Thibault Sarrazin, rédacteur en chef du Nouveau Consommateur

Le premier numéro du Nouveau Consommateur, le magazine d’investigation lyonnais, conçu par des étudiants en troisième année de journalisme et spécialisé dans les sujets de drogues et de narcotrafics, est désormais gratuitement téléchargeable ici.

Magazine réalisé par les étudiants de troisième année du bachelor journalisme de l’ISCPA

« Bonsoir. Manu, dépendant. » La salle répond : « Salut Manu ! ».

Autour d’une grande table en métal, sept hommes et une femme. Il est 20h30. La réunion des Narcotiques Anonymes de Lyon peut commencer. Ce soir, ils se sont réunis dans une salle prêtée par l’association Basiliade qui s’occupe de personnes atteintes du VIH.Pour cette fois, Manu veut bien être modérateur. C’est lui qui animera la réunion.

Il commence : « Même si on ne se connaît pas, j’ai l’impression de vous connaître. Peut-être parce que je m’identifie à chacun de vous. »

Manu a 44 ans et 16 ans de consommation derrière lui. Il continue d’assister régulièrement aux réunions pour rendre ce qu’on lui a donné et accueillir les nouveaux.

Les Pays-Bas souhaitent rapidement interdire la vente de cannabis « fort » dans ses fameux « coffee shops ». L’État pense aussi à le reclassifier comme une drogue de classe A avec l’héroïne et la cocaïne.

Le ministre de la Justice, Ivo Opstelten, a informé le gouvernement de son intention de repenser la politique libérale du pays sur les drogues douces. La vente de ces dernières est autorisée dans des cafés sous licence spéciale, plus connus sous le nom de coffee shops. Une étude gouvernementale vient de montrer que le cannabis contenant plus de 15% de tetrahydrocannabinol (THC) doit être considéré comme aussi dangereux que l’héroïne et la cocaïne.

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Dans 2 jours, sortie du premier numéro du Nouveau Consommateur, téléchargeable gratuitement sur Internet.

Pour cette entrée dans l’investigation : la drogue chez les jeunes Lyonnais.

Le magazine parcourra la route du cannabis, départ du Maroc direction Lyon, analysera le lien intime entre musique et drogues, s’étendra sur la drogue musicale, l’I-dosing.

Aussi au menu, le portrait d’une toxicomane, les douanes face aux drogues vendues sur Internet et une immersion au sein d’un CAARUD (centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usages de drogues).

Magazine réalisé par les étudiants de l’ISCPA Lyon

Déjà en place dans 18 États, la consommation du cannabis à des fins médicales s’étend peu à peu aux USA. Le Colorado et Washington (Seattle) ont même légalisé le produit pour un usage récréatif.

L’État de l’Illinois statuera aujourd’hui sur le projet de légalisation de la marijuana médicale. Prénommé HB 30, le projet comprendra notamment le Programme Pilote pour l’usage exceptionnel et médical. Cela devrait permettre aux patients d’acheter et de consommer jusqu’à 70 grammes de cannabis sur une période de deux semaines.

NORML, un groupe pro-légalisation, a fait remarquer que le soutien législatif à la Chambre des représentants est tombé, les 6 novembre dernier. sous la barre de la majorité. Le Sénat a pourtant approuvé l’utilisation de la marijuana dans un cadre médical en Illinois dès 2009. Read More

Pour dépister la consommation excessive de cannabis et la dépendance, les addictologues peuvent soumettre à leurs patients le Cannabis Abuse Screening Test (CAST). Un questionnaire validé par l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies, qui comprend six questions, à répondre par oui ou par non. Philippe Arvers, attaché en addictologie au service pneumologie à l’hôpital des armées Desgenettes de Lyon, décrits les conséquences sur le QI d’une dépendance, constatée notamment par le CAST.

enregistrement réalisé par Morgane HENRY, étudiante de l’ISCPA Lyon

Il a le Rockn’Roll dans les veines. le 23 novembre dernier, Noël Gallagher, l’ancien membre d’Oasis, s’est fait remarqué par une sortie médiatique, rapporte le site Internet du tabloïd anglais, le Daily Mirror. Sur la chaîne britannique Channel 4, l’artiste a assuré qu’il laisserait ses enfants prendre de la drogue tant qu’ils n’en abusaient pas. Et ce quelque soit le produit.

Plein de « bon sens », il a ensuite expliqué, qu’étant donné son histoire tumultueuse avec les stupéfiants, il ne pourrait pas se permettre de leur donner des leçons. Noël a tout de même tenu à rappeler que malgré toute la drogue qu’ils pourront prendre ils ne seront jamais aussi cool que lui.

Pour rappel en 2008, le britannique avait tenu à préciser. « J’ai écrit les trois premiers albums d’Oasis sous l’influence de la drogue. C’est pour ça qu’ils sont si bon. Ça me fait chier, mais je ne regrette pas une seconde, je sais que je n’y toucherai plus ».

Réalisé par les étudiants de l’ISCPA Lyon